56- Txoriak Eiheraberrin

Publié le par eiheraberri

 

 

Oiseaux vivant


dans le quartier


 

Des amis ornithologues ont remarqué la présence à Eiheraberry avec de nombreuses espèces d'oiseaux. En voici une première liste, mais qui n'est pas exhaustive.

 

 

 

  Zapelatz. Buse variable. Buteo buteo


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La buse variable est une espèce de rapace diurne de la famille des accipitridés aux formes lourdes, au bec et aux serres faibles. Elle est souvent confondue avec le milan noir qui lui a la queue échancrée; la buse, elle a la queue arrondie. Sa taille est d'environ 48 à 58 cm, son envergure est de 110 à 132 cm. La buse variable se nourrit essentiellement de rongeurs, de reptiles, d'insectes et de petits oiseaux. C'est donc un oiseau carnivore. On le rencontre en Europe centrale et une partie de l'Asie. Les buses nichent dans les arbres, mais n'y dorment pas, elles le feront quand elles auront leurs petits (elles pondent deux à quatre œufs (blancs) par an). Souvent le nid est fabriqué à même le sol et elles dorment sur des branches.  La buse est bruyante pour un rapace, surtout au printemps: le plus souvent une sorte de miaulement sonore "piiyéh" descendant, généralement émis en vol.

 

 Mozoiloa. Chouette hulotte. Strix aluco

 

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La chouette hulotte ou chat-huant est une espèce d'oiseau de la famille des strigidae. Son ventre est pâle avec des stries sombres, et les parties supérieures du corps sont brunes ou grises. Le nid est généralement dans un trou dans l'écorce d'un arbre et il permet de protéger les œufs et les jeunes contre les prédateurs potentiels. Cette chouette ne migre pas et attache beaucoup d'importance à son territoire. Beaucoup de jeunes oiseaux meurent de faim s'ils ne peuvent pas trouver un territoire libre une fois la protection parentale finie. Ce rapace chasse principalement les rongeurs pendant la nuit, généralement en fondant sur sa proie depuis une hauteur et l'avalant entièrement, rejetant ensuite des pelotes de réjection. Sa vision et son audition couplées à un vol silencieux l'aident dans sa chasse nocturne. Cependant, sa rétine n'est pas plus sensible que celle d'un humain et ce sont ses oreilles placées de façon asymétrique qui sont essentielles à sa chasse car elles lui donnent une excellente audition directionnelle. Il s'agit d'un oiseau robuste, qui mesure généralement entre 37 et 43 cm de longueur avec une envergure de 81 à96 cm. La Chouette hulotte chuinte, hioque, hole, hue, ulule, hulule. Ululement. Le mâle pousse un hou- ou  sonore suivi une à quatre secondes plus tard par un ouu . La femelle lui répond par unki - ouik plus aigu. Cri d'alarme : kvik - kvik - kvik.

 

 Cincle plongeur. Cinclus cinclus

 

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Le cincle plongeur est un oiseau brun et blanc, de la taille d'un merle qui vit dans les rivières (d'où le nom de merle d'eau qui lui est parfois donné) d'Europe, d'Asie et d'Afrique du nord. Il mesure environ 18 cm de long, pour une envergure de 25 à 30 cm et pèse de 50 à 75 g. C'est un oiseau trapu. Son plumage est brun noirâtre avec la gorge et la poitrine blanches, le ventre est roux. Les deux sexes sont identiques, mais la femelle est plus petite que le male. Elle pond 4 à 6 œufs entre la fin février et la mi-juin. Il y a généralement 2 portées, sauf en altitude en raison de la plus faible teneur en calcium des eaux).

 Le cincle se nourrit de gros invertébrés (larves de phryganes et d'éphémères), ainsi que de quelques mollusques, crevettes et petits poissons. Il vit à proximité des cours d'eau rapides de montagne, notamment ceux dont le fond est caillouteux et peu profond.

Le cincle plongeur utilise une technique de pêche unique : il plonge la tête la première dans l'eau jusqu'à s'immerger complètement dans l'eau, sous laquelle il marche sur le fond à contre courant, en bombant le dos et écartant légèrement les ailes afin de ne pas remonter trop rapidement à la surface. Lorsque l'eau est plus profonde ou agitée, il étale sa queue tronquée et utilise ses ailes pour se propulser et résister davantage au courant. Il trouve sa nourriture en retournant les pierres du lit avec son bec et en fouillant les algues et autres plantes subaquatiques. Il localise ses proies à la vue, ses yeux étant protégés par de minces replis de peau sous les paupières, appelés membranes nictitantes, visibles lorsque l'oiseau est perché car clignant régulièrement.

Les couples commencent à se former à partir de janvier. Au début, la femelle fuit les avances du mâle, qui chante en sa présence, marchant ou nageant comme un canard autour d'elle. Lorsque la saison des amours s'approche, la femelle sollicite de la nourriture à son partenaire, en se repliant sur elle-même et agitant ses ailes. Le mâle s'exécute à contrecœur au début, et c'est lorsque que les deux individus échangent pacifiquement la nourriture que le couple est formé.

Le nid du cincle est une construction bombée avec une entrée tournée vers le bas. Il se trouve généralement en surplomb de l'eau, dans une anfractuosité difficile d'accès. Les sites de nidification sont réutilisés chaque année. Les œufs, dont le pic de pondaison se sirue en avril, blancs et brillants, sont couvés par la femelle et éclosent au bout de 16 jours.  Lorsque les petits atteignent l'âge de deux semaines environ, la femelle s'occupe elle aussi de subvenir aux besoins alimentaires des oisillons. Lorsque l'un d'eux est repu, il se retire au fond du nid, laissant la place à l'un de ses frères ou sœurs affamés. Les cincles accordent une attention particulière à l'hygiène du nid. Ainsi, les parents enlèvent les sacs fécaux excrétés par les jeunes pendant les dix premiers jours puis, lorsque ceux-ci défèquent en dehors du nid, ils emportent les défections loin du nid pour ne pas attirer l'attention des prédateurs.

 Le cincle plongeur émet un chant qui est un long gazouillement de notes fluides et grinçantes. Il chante toute l'année, excepté à la période de la mue au cours de l'été.

 

 Uzkinaso. Geai des chênes. Garrulus glandarius


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Le geai des chênes est une espèce de passereau de la famille des corvidae. Son corps est brun rosé sur le dessus et brun plus clair sur le dessous, sa queue est noire, son croupion et son bas-ventre blanc, ses rémiges primaires des ailes sont bleu vif et noir.Le geai des chênes est reconnaissable à son plumage coloré, rayé de noir et blanc sur la tête, dont les plumes peuvent se dresser (huppe érectile). Son bec est prolongé par une bande noire sous l'œil qui donne l'impression qu'il porte des sortes de moustaches noires. La femelle et le mâle ne se distinguent que par la taille, 30 à 36 cm, plus modeste chez la femelle. Son envergure est de 45 à 55 cm. Son régime alimentaire est carnivore, il se nourrit de larves et d'insectes comme la mésange et le moineau, il a aussi une alimentation végétale. Il affectionne particulièrement les glands des chênes qu'il cache pour l'hiver, et en particulier du chêne pédonculé. Il se régale de préférence de glands qu'il sélectionne rigoureusement en fonction de leur maturité, de leur taille et de leur qualité, en particulier, il veille à ce qu'ils soient exempts de parasites. Au printemps et en été, il se nourrit des glands enterrés et qui ont germé, mais aussi d'autres graines diverses. Il apprécie particulièrement le maïs. Sous son bec, il possède une petite poche dans laquelle il peut aisément stocker les graines qu'il récolte. La capacité de cette poche est de trois à quatre glands qu'il peut ainsi transporter avant de les cacher, car tout au long de l'automne, il se constitue des réserves, qu'il dissimule sous des racines, des mousses, à l'intérieur de souches d'arbre ou même sous le tapis de feuilles. Pour retrouver ses réserves, il a la capacité de mémoriser des points de repères qu'il observe soigneusement. Lorsque les points de repères ne sont pas suffisants, il va jusqu'à placer à côté de sa cachette des petits cailloux qu'il utilisera comme autant de balises. C'est un oiseau guetteur dont le cri strident alerte le sous-bois à l'approche d'un intrus. Lorsqu'il est formé, le couple défend son territoire contre leurs congénères. Son chant est très varié, passant de cris rauques, brefs, forts et stridents aux gloussements, sifflements et parfois même à des espèces de miaulements, on dit que le geai cacarde, cajole, cageole, frigulote ou jase.

 

 Biligarro. Grive draine. Turdus viscivorus

 

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La grive draine est une espèce de passereaux appartenant à la famille des turdidaeCet oiseau de grande taille mesure près de 27 cm, c'est la plus grosse des grives présentes dans notre pays.Le chant de la grive draine est en deux ton principaux : scintillement aigu puissant et bref (pi) ou roulement très rapide qui la caractérise mieux et permet de la reconnaitre n(gre,gre,gre,gre,gre). Très craintive, elle fréquente les bois, les parcs ou toute formation arborée. L'hiver, associée à d'autres espèces de grives, on peut néanmoins l'apercevoir dans les prairies.

La grive draine est une migratrice partielle. Elle est présente toute l'année dans toute l'Europe occidentale, à l'exception des régions les plus méridionales.

Elle construit son nid dès la fin mars et parfois un second au mois de juin. C'est la femelle qui prend en charge la construction de ce nid, le mâle apportant les matériaux de construction. La femelle pond de 4 à 5 œufs qu'elle couve durant deux semaines. Si vous trouvez un nid ou un oisillon tombé du nid,il ne faut pas les toucher : votre odeur effraierait la grive qui ne reviendrait pas dans son nid et abandonnerait ses petits.

La grive draine est également parfois nommée grive viscivore, en référence au fait qu'elle se nourrit de baies du gui d'Europe (Viscum album) en été, contribuant ainsi à sa dissémination. Granivore ou insectivore selon la saison, la grive draine se nourrit aussi de petits escargots, d'insectes et de larves diverses au printemps.

 

 Grive musicienne. Turdus philomelos

 

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La grive musicienne est une espèce de passereaux de la famille des Turdidés. C'est une migratrice partielle, une partie de la population reste sur les lieux de nidification, tandis qu'une autre partie migre. Moins sociale que la grive mauvis, la grive musicienne se rencontre dans les bois, les grands jardins, les haies. L'identification de la grive musicienne peut être faite en visualisant le dessous de l'aile lorsque la grive en vol, dans le cas de la grive musicienne cette zone est ocre-marron alors que dans le cas de la grive mauvis, elle est rouge et dans les cas des grives draine et litorne, la zone est blanche.D'une longueur de 22 cm, la grive musicienne a une envergure de 33 à 36 cm pour un poids de 65 à 90 g. Elle vit 14 ans en moyenne.

 Les grives musiciennes passent l'hiver en Afrique du Nord ou en Europe méridionale. En mars les mâles reviennent les premiers et établissent le territoire. Quelques jours après arrivent les femelles qui choisissent un partenaire. En avril, le couple construit le nid avec des tiges et brindilles entrelacées. Le nid est facilement reconnaissable: le fond est lisse, recouvert d'un torchis séché constitué d'argile, de limon et de salive.

La femelle y pondra 3 à 6 œufs bleutés, parsemés de taches sombres. Elle les couvera durant douze à quatorze jours. Les poussins sont ensuite nourris au nid pendant deux semaines par les parents, puis iront à terre où les parents continueront à les alimenter durant deux à trois semaines.Cependant la mère ne s'occupe que de trois petits, si elle en a davantage, elle chasse les autres oisillons  du nid et ne s'occupe plus d'eux.

La grive musicienne se nourrit de vers, de limaceschenilles ou escargots, ainsi que de baies ou autres fruits. Elle a pour comportement de casser des escargots en les plaçant sur une pierre et en leur tapant fortement dessus.

Le chant de la grive musicienne est très complexe : un motif simple, sifflé trois ou quatre fois, puis un autre et encore un autre, avec parfois des imitations du chant d'autres espèces : "Pii-èh pii-èh pii-èh" puis "Kvièt kvièt" suivi de "Pii-èh pii-èh pii-èh", "Trruy trruy trruy, codidio codidio". Pour corser le tout, la grive musicienne imite très bien la fauvette des jardins et d'autres encore. Il faut écouter attentivement l'imitation pour détecter une pause ou un son anormal qui désigne alors la grive.

 

Amiamokoa. Héron cendré. Ardea cinerea, Linnaeus 1758 

 

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Le héron cendré est une espèce d'oiseaux appartenant à la famille des ardeidae. Il se caractérise par un long cou, un bec long et pointu et de hautes pattes. Il possède une excellente vue panoramique latérale et une très bonne vision binoculaire frontale. Son ouïe, également très développée, le fait réagir aux moindres bruits suspects. Il atteint en général 95 cm de hauteur et une envergure de 1,85 m pour un poids de 1,5 à 2 kg.

Le héron cendré présente un plumage à dominante grise. Les jeunes ont un plumage plus terne : leur dos est gris-brunâtre, leur cou est gris et leur ventre est blanc rayé noir. Ils n'ont pas de "huppe". Les jeunes hérons acquièrent leur plumage d'adulte à l'âge de deux ans. Le Héron cendré peut vivre 25 ans.

Grand échassier solitaire (en dehors de la période de nidification), le héron cendré se perche communément dans de grands arbres le long des étangs. Il fréquente tous les milieux humides et peu profonds. Apparemment lent, il va tout de même à 45 kilomètres à l'heure. C'est un migrateur partiel qui ne se déplace généralement pas au-delà de 500 kilomètres; le héron a un territoire peu étendu. Certains sujets demeurent même sédentaires. Quand il chasse, le héron cendré peut demeurer longtemps immobile, le cou dressé, en attendant le passage de sa proie. Lorsqu'elle passe à portée de son bec, il s'en saisit rapidement en projetant vers l'avant la partie supérieure de son cou. Il se nourrit le plus souvent de poissons, mais pas exclusivement. Son régime alimentaire est également composé de batraciens, de reptiles, de crustacés, de petits mammifères (musaraignes d'eaucampagnolsmulotsrats), d'oiseaux et même de végétaux (bourgeons). Le héron cendré ne néglige pas non plus les insectes et les mollusques terrestres et aquatiques. Il peut digérer les arêtes, mais il n'en est pas de même pour les poils de rongeurs qu'il rejette sous forme de pelotes.

Les hérons cendrés se reproduisent de février à juillet. Ils nichent généralement en colonies, appelées héronnières, au sommet des arbres, aux bords des lacs et des rivières. Ils y construisent un nid plat, en forme de plate-forme, où la femelle viendra pondre de 3 à 6 œufs bien clairs. Ces œufs vont être couvés alternativement par les deux parents pendant 25 à 28 jours. A mesure que les petits grandissent, leur appétit devient tyrannique et les deux parents doivent pêcher sans relâche, chacun de son côté. Les jeunes prennent leur envol vers 50 jours et quittent le territoire des parents au bout de 8 à 9 semaines.

Le cri du héron cendré est un fort croassement: «fraaank». Le héron n'a guère d'ennemis, d'autant qu'il est protégé depuis 1974.

 

Ainhara. Hirondelle rustique. Hirundo rustica


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L'hirondelle rustique est une petite espèce de passereau migrateur vivant en Europe, en Asie, en Afrique et enAmérique. Elle est également connue sous le nom d'Hirondelle de cheminée ou d'Hirondelle des granges. Elle se distingue par sa longue queue fourchue et sa gorge couleur rouge brique. Elle niche dans un nid fait de terre séchée, accroché sous un toit, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur, en ville ou à la campagne, souvent dans des granges ouvertes. Elle se nourrit essentiellement d'insectes attrapés en vol.

L'hirondelle rustique mâle adulte, appartenant à la sous-espèce H. r. rustica, mesure 17 à 19 cm de long, dont 2 à 7 cm de plumes allongées de la queue. Elle a une envergure de 32 à 34,5 cm, pour un poids de 16 à 22 grammes. La silhouette fine et élancée de cette hirondelle la rend aisément reconnaissable. On remarque sa queue largement échancrée, très effilée aux deux extrémités et ornée d'une petite rangée de taches blanches visibles en vol. Les deux rectrices situées sur les bords de la queue et nettement plus longues que les autres sont appelées filets. Le dessus, de la tête à la queue, est bleu sombre et présente un éclat métallique certain. La gorge, les joues et le pourtour du bec sont rouge brique, soulignés par une bande pectorale bleu sombre, et le dessous de l'oiseau est blanc crème avec des reflets roux. La calotte et la nuque sont bleu-noir, le tour des yeux est noir, tout comme les yeux, les courtes pattes, les doigts et le bec. Ce dernier est fin et court. À la différence des autres hirundinidés, son croupion n'est pas marqué de blanc.

La femelle est semblable au mâle, mais ses filets sont plus courts, le bleu du dessus et de la poitrine est moins glacé, et le dessous est plus pâle. Les jeunes sont plus ternes, avec une tête d'un roux plus pâle et un dessous plus blanc. Il leur manque également les longues plumes caudales de l'adulte. 

 

Lugaroa. Martin pêcheur. Alcedo atthis

 

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Le martin-pêcheur d'Europe est une espèce type de la famille des Alcedinidae. Cet oiseau est un bon indicateur naturel de la qualité d'un milieu aquatique. Ses principales caractéristiques sont une livrée brillante et très colorée (bleue sur le dessus, rousse et blanche en dessous), un bec long et fin, un corps court et trapu, une taille approximative de 16 cm et un poids, approximatif lui aussi, de 40 g. Son bleu étincelant provient des reflets prismatiques de la lumière sur les structures minuscules de ses plumes. Le sexe des martins-pêcheurs se différencie à la couleur du bec : presque tout noir chez le mâle ; chez la femelle, la mandibule est du même orange que les pattes. C'est un oiseau qui se nourrit de petits poissons et petits animaux aquatiques. C'est pourquoi il vit à proximité des étendues d'eau, où il peut se nourrir en abondance. Sa proie repérée, généralement depuis un perchoir, il plonge en percutant violemment la surface de l'eau et l'attrape, puis avale sa proie, tête la première, dans le sens des écailles. Si elle n'est pas dans le bon sens, il la lance en l'air et la rattrape avec agilité dans le sens qui lui plaît. À l'instar des rapaces qui ingurgitent leur proie d'un seul coup, il éjecte par la suite une pelote de réjection constituée des arêtes des derniers poissons digérés. Le rejet par la bouche de cette pelote est précédé de ce qui ressemble à des bâillements. Quand le poisson est destiné à être livré aux juvéniles, le martin-pêcheur le retourne pour le présenter tête en avant. L'adulte rentre alors dans le couloir de sa niche et sert celui des petits qui attend son tour dans un mouvement de «noria» bien régulé au fond de la cavité. En période de nourrissage, un adulte peut capturer jusqu'à 70 ou 80 poissons dans la journée, ce qui implique une activité permanente. L'oiseau, très vivace, parcourt un circuit sur son territoire en se posant sur des perchoirs qu'il connaît, bien disposés pour guetter ses proies. Si sa position est assez haute, il plonge en flèche directement, et ressort aussi rapidement de l'eau grâce à la poussée d'Archimède résultant de l'air emprisonné sous son plumage. S'il part d'un support trop proche de la surface, il doit d'abord s'éjecter vers le haut, avant de se retourner pour plonger. Mais il peut aussi faire de longues séquences de vol stationnaire avant de plonger. Lorsque sa tentative est récompensée, il se pose et entreprend d'assommer sa proie en la battant sur sa branche par des mouvements de tête alternés, avant de l'avaler, quand il ne va pas la porter à sa compagne (mâle en période nuptiale) ou à ses juvéniles. Son habitat se situe dans les pentes escarpées et meubles dans lesquelles il peut facilement creuser son terrier. Il apprécie aussi les falaises calcaires ou sédimentaires, qui se réchauffent facilement au soleil, et les abords des étendues d'eau dans lesquelles il pourra plonger pour attraper sa nourriture. Il reste dans son territoire de prédilection tant que les eaux ne sont pas prises par les glaces, car cet oiseau craint les hivers trop rudes, et dans ce cas, il migre vers des régions plus tempérées. Son aire de distribution est principalement l'Europe (où il est la principale espèce de martin-pêcheur), avec des extensions en Asie et en Afrique.

Le cri du martin-pêcheur est un cri très strident 'tchiii' . Au printemps et en automne, il utilise un autre cri 'chri-ti-tit' plus agressif pour repousser les intrus.

 

Merle à plastron. Turdus torquatus

 

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Le merle à plastron est une espèce de passereaux appartenant à la famille des TurdidaeLe mâle ressemble à celui du merle noir: il est également noir, mais avec un croissant blanc sur la poitrine et des reflets argentés sur les ailes très visibles en vol. La femelle est brune et porte un croissant moins voyant, son dessous est légèrement écaillé et ses ailes sont argentées. Sa taille est de 23 à 25 cm et son poids de 90 à 138 g. Chant : gazouillis répétitif de notes plaintives, chak-chak explosif.  Le merle à plastron est une espèce migratrice qui vit dans les zones d'altitude notamment dans le nord de l'Angleterre et en Scandinavie l'été et hiverne en Afrique. En migration (au printemps et à l'automne) il traverse l'Europe en faisant des haltes parfois en groupe sur les pelouses rases des collines et parfois aussi sur les terrils. Il se nourrit de lombrics, de petits escargots, de lézards, d'insectes et de larves en été; de fruits et baies (prunelles, sorbes, myrtilles,) en automne.Le merle à plastron construit son nid en lisière de forêt. L'assise est un amalgame de mousse et de terre; la cuvette interne est tapissée d'herbes. La ponte a lieu en mai-juin et comprend 4 à 5 œufs, vert bleu taché de brun.

 

Zozoa. Merle noir. Turdus merula

 

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Le merle noir ou plus communément merle, est une espèce de passereau de la famille des turdidés. Il existe plusieurs sous-espèces de Merle noir sur sa vaste aire de répartition dont certaines sous-espèces asiatiques sont considérées par certains auteurs comme des espèces à part entière. Selon la latitude, le Merle noir peut être résident ou migrateur, partiellement ou entièrement. Le mâle de la sous-espèce holotype, celle qui est la plus répandue en Europe, est entièrement noir, à part le bec jaune et un anneau jaune autour de l'œil, et possède un vaste répertoire de vocalisations tandis que la femelle adulte et les juvéniles ont un plumage brun. Cette espèce niche dans les bois et jardins, construisant un nid en forme de coupe aux formes bien définies, bordé de boue. Le merle noir est omnivore et consomme une grande variété d'insectes, de vers et de fruits.

Mâle et femelle ont un comportement territorial sur le site de nidification, chacun ayant un comportement agressif distinct, mais sont plus grégaires lors de la migration ou sur les aires d'hivernage. Les couples restent dans leur territoire pendant toute l'année dans les régions où le climat est suffisamment tempéré. De nombreuses références littéraires et culturelles à cette espèce commune font cas de son chant mélodieux.

Le merle noir de la sous-espèce type (Turdus merula merula) a une longue queue (95 à 110 mm pour le mâle et 100 à 105 mm pour la femelle), mesure entre 23,5 et 29 cm de long pour une envergure de 34 à 38 centimètres, et pèse entre 80 et 125 grammes. 

On dit que le merle siffle, flûte, appelle ou babille. Un merle noir mâle de un an de la sous-espèce Turdus merula merula peut déjà commencer à chanter dès le mois de janvier par beau temps, afin d'établir un territoire. Il est suivi fin mars par le mâle adulte. Le chant du mâle est un gazouillis non répétitif et mélodieux, flûté et assez grave, aux strophes plus ou moins longues mais souvent terminées par des sons moins purs et parfois un peu grinçants. Ce chant est réalisé depuis le haut des arbres, le toit des maisons ou tout autre perchoir dominant les environs. Il chante de mars à juin, parfois début juillet. Une étude semble montrer que le chant dure plus longtemps lorsque le mâle est en meilleure forme, et lorsque sa femelle est dans une période de fertilité maximale. Le mâle peut chanter à tout moment de la journée, mais le lever et le coucher du soleil sont les moments où les chants sont plus intenses. Le chant du merle noir est considéré comme l'un des plus beaux chants d'oiseaux d'Europe. Sa richesse de répertoire, ses variations mélodiques et ses capacités d'improvisation distinguent le merle noir européen de la plupart des autres oiseaux.

Il possède de nombreux autres appels, tel un agressif sriiii, un pök-pök-pök d'alarme désignant un prédateur terrestre (un chat par exemple), et divers tchink et tchouk, tchouk. Le mâle assurant un territoire réalise invariablement des appels de type chink-chink dans la soirée, dans une tentative (généralement vaine) de décourager les autres mâles de venir se percher pour dormir sur son territoire. Comme les autres passereaux, il a un léger sriiiiii d'alarme haut perché pour désigner les oiseaux de proie, car ce son est rapidement étouffé par la végétation, et donc difficile à localiser. En cas de vive inquiétude, il émet une série de cris gloussants, précipités et bruyants.

 

 

Kaskabelxa. Mésange charbonnière. Parus major

 

 

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La mésange charbonnière est une espèce de passereau de la famille des paridés. C'est la plus commune des mésanges eurasiatiques. Il s'agit de l'une des plus grandes mésanges (14 cm pour une envergure de 23 à 26 cm et une masse de 16 à 21 g), de la taille d'un moineau domestique. Elle se caractérise par sa calotte noire, ses joues blanches, son dos verdâtre et une bande noire (ou « cravate ») tout le long de la poitrine et du ventre jaunes. Cette bande est moins large chez la femelle que chez le mâle.Cet oiseau se nourrit particulièrement de petits invertébrés (mouches, vers de terre, araignées, papillons), de petits fruits et de graines.

Une mésange charbonnière peut atteindre une quinzaine d'années mais l'espérance de vie en milieu naturel n'excède pas souvent quelques années (deux à trois ans). Elle est présente partout en Europe, en Afrique du Nord et dans la majeure partie de l'Asie. Elle est sédentaire et occupe presque tous les habitats : bois, parcs, jardins... C'est un oiseau grégaire : en dehors de périodes de nidification, elle vit en groupe avec d'autres mésanges. C'est une visiteuse habituelle des mangeoires en hiver.

Chant: la mésange charbonnière zinzinule. Elle se nourrit essentiellement d'insectes en été, de graines, de baies et de fruits le reste de l'année.

Cet oiseau effectue deux couvées de cinq à douze œufs par an (avril-mai puis juin-juillet). Le nid est construit dans le trou d'un arbre, d'un mur ou dans un nichoir. Les œufs sont couvés par la femelle trize ou quatorze jours. Les petits restent au nid entre seize et vingt et un jours après l'éclosion.

 Les mésanges sont utilisées par les jardiniers comme moyen de lutte biologique. Les arboriculteurs soucieux de limiter l'usage de pesticide placent parfois des nichoirs à mésange dans les vergers afin que celles-ci mangent les vers de la pomme et les pucerons. Elle semble aussi manger la chenille (mineuse du marronnier) responsable de la défoliation prématurée des marronniers l'été en ville, notamment à Paris. Les jardiniers de la ville ont constaté un meilleur état des arbres dû à une moindre population de chenilles dans les jardins où ils maintiennent les mésanges l'hiver.

 

 

Mirua. Milan royal. Milvus

 

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Le milan royal est une espèce de rapace. Il arbore un plumage châtain-roux, avec la tête blanchâtre rayée. Le corps est gracile.  Chant :  le   milan royal huit. Il est plutôt silencieux en général. Il émet en vol un appel typique aigu, comme un miaulement "piii-ooo" souvent prolongé par un son montant et descendant. S'il est excité ou en alerte, ou pendant la parade, ses cris sont encore plus aigus.

Comportements : Les milans royaux du sud sont sédentaires tandis que ceux du nord sont migrateurs en direction des régions méditerranéennes et parfois même de l'Afrique. En hiver, les milans royaux se rassemblent volontiers là ou la nourriture abonde et forment des dortoirs communs qui peuvent compter jusqu'à cent individus. Le reste de l'année, ils sont le plus souvent solitaires ou, pendant la reproduction, en couples.
Le milan royal effectue la majeure partie de ses captures sur les terrains découverts, volant au ras du sol. Parfois, on le voit très calme, les ailes immobiles dans les airs, observant une proie juste au-dessous de lui. S'il repère une charogne, il tournera lentement au-dessus avant de se poser à proximité. En revanche, s'il aperçoit une proie vivante, il plonge en piqué, les pattes en avant juste au moment de l'atterrissage pour la saisir avec les serres. Son meilleur atout est la surprise qui lui donne de meilleurs résultats. Il lui arrive de dévorer ses proies en vol. Il a été observé tenant une souris avec les serres, et la déchiquetant à coups de bec répétés en plein vol !
Nidification : Avant de s'accoupler, à la fin mars ou au début d'avril, mâle et femelle paradent en volant de concert au dessus du site de nidification, le plus souvent une forêt claire bordée de pâtures. Parfois, les deux partenaires s'accrochent l'un à l'autre par les pattes et tombent en vrille, ailes ouvertes jusqu'au ras de la cime des arbres.
Régime : Il peut avoir un régime très varié. Opportuniste en diable, le milan royal fait preuve d'une grande souplesse et est capable de s'adapter aux conditions locales. Son excellent coup d'œil lui fait notamment repérer immédiatement toutes les charognes abandonnées. Par la force des choses, il doit donc se spécialiser dans la capture au sol de rongeurs, lézards, batraciens, coléoptères et autres lombrics. Son mets de choix est la courtilière. Son régime est constitué à 50% d'invertébrés. 

Taille : 59 à 66 cm. Envergure : 175 à 195 cm. Poids : de 800 à 1 250 g.

 

 

Elhur xori. Pinson des arbres. Fringilia coelebs (Linnaeus, 1758)

 

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Le pinson des arbres est une espèce de petit passereau, partiellement migrateur, très répandu, de la famille des fringillidés. Adulte, il mesure environ 15 cm de long, et possède deux barres alaires blanches, assez significatives. Sa queue est gris-ardoisé au centre, avec les rectrices blanches. Le bec du pinson est gris-bleu en été et se brunit en hiver, et ses yeux sont foncés. Ses pattes et ses doigts sont brun clair. L'hiver le plumage du pinson se ternit légèrement. Adulte, il pèse entre 20 et 25g.  Le mâle adulte a le dos brun-noisette, le ventre et la gorge rosâtre, la calotte et la nuque bleu qui le differencie de la femelle, le front noir et le croupion verdâtre.

La femelle est beaucoup plus terne que le mâle, avec son ventre blanchâtre et son dos brun-olive pâle et les motifs de ses ailes sont moins marqués et moins étendus.

Le chant du pinson des arbres est une série brève, mais vigoureuse, de notes descendantes s'achevant sur une fioriture finale plus complexe, par exemple : "tchip-tchip-tchip-tchip-chett-chett-chett-chett-diddip-diddiooo". Il comporte de nombreuses variations (individuelles et régionales). Son cri à l'arrêt est un typique "pink-pink", bien audible, et au vol c'est un "yùp-yùp", plus discret. Son cri d'alarme est un "tseee" ténu. Son cri de rut, lui, est variable, allant du "ruit" au "pchuîît". Il fait aussi parfois entendre un "hweet" demandeur. Et lors des migrations les groupes lancent un "tchoop-tchoop" assez bas.

Au posé, il lance un «pink» explosif alors qu’en vol il émet habituellement un «yup» plus doux. Un «riiit», parfois appelé «cri de pluie», traduit une fonction mal déterminée, entre contact, alarme et marquage du territoire. Le chant est typique, stéréotypé, vigoureux et inlassablement répété. Il consiste en une courte strophe de quatre ou cinq notes aiguës et rapidement débitées, suivie d’une seconde strophe descendante et terminée par un trille éclatant. Début mars, les mâles commencent à bredouiller des chants informes ne possédant que la phrase du début. Avec le temps, ils gagnent en puissance et en durée jusqu’à l’obtention du chant complet avec la fioriture finale. Des variantes locales appelées « dialectes » ont été détectées, à la fois, dans les cris et les chants.

Le pinson des arbres peut vivre cinq ans, parfois jusqu'à dix ans.

Son bec, à la fois large à la base et pointu, traduit une adaptation alimentaire mixte de graines et d’invertébrés. Les graines d’arbres les plus prisées sont celles de hêtres, d’érables, de bouleaux, d’aulnes et de résineux. Les bourgeons, baies et fruits sauvages et cultivés ainsi que les graines des plantes herbacées et céréalières (surtout le colza) sont aussi consommés mais en période de reproduction le régime devient nettement insectivore. Les pinsons des arbres capturent des insectes dans les branches et sur les feuilles, voire même au cours de petits vols vifs et acrobatiques.

 

 

Pinpita. Pipit des arbres.  Anthus trivialis

 

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Les pipits sont de petits oiseaux terrestres bruns et rayé. S'il est aisé de l'observer en vol, le plumage du pipit des arbres, brun tacheté dessus, pâle rayé dessous, lui assure un bon camouflage lorsqu'il évolue au sol dans la végétation. Mâles et femelles sont semblables. Ils présentent tous les deux une série de taches foncées, très nettes, qui se succèdent sur la poitrine et s'estompent sur les flancs en fines flammèches.
La traduction étymologique du nom scientifique est hoche-queue (Anthus) vulgaire (trivialis). Habitat : Le pipit des arbres a besoin d'un milieu suffisamment ouvert pour se nourrir, avec des arbres utilisés comme postes de parades. Il affectionne les landes sèches, les prairies du bocage, et s'accommode des lisières des bois et des talus herbeux.
Comportements : les mâles commencent à se manifester lors des belles journées d'avril. Ils se montrent alors très démonstratifs dans leurs évolutions aériennes. L'oiseau prend son envol d'un perchoir élevé, souvent d'un grand arbre, monte en ligne oblique et, en un long crescendo, émet une note répétitive; puis les pattes pendantes, la queue relevée, les ailes entrouvertes et tenues hautes, il revient en parachute, toujours chantant, à son point de départ. Il se posera en un final vocal très caractéristique se traduisant par un 'ti.a-ti.a-ti.a-ti.a' très prononcé, de plus en plus étiré. Le pipit des arbres revient d'Afrique tropicale dès fin mars. On le connaît mieux comme migrateur assez précoce puisque son passage se produit principalement en septembre avec quelques retardataires en octobre. Il passe l'hiver en Afrique.
Nidification : Cet oiseau établit son nid à terre, dans une dépression du sol, parmi les herbes d'une friche, d'un pré. C'est une coupe d'herbes sèches garnie de crin. En mai, la femelle y dépose quatre à six oeufs de teinte gris pâle tachetés de brun.
Le pipit des arbres est un oiseau insectivore 

 

 

Papo gorri. Rougegorge familier. Erithacus

 

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Le rougegorge familier est aisément reconnaissable avec sa poitrine et la face rouge orangé, contrastant avec les parties inférieures blanchâtres. Les parties supérieures son brun-vert-olive, ainsi que les ailes et la queue. Le bec conique est brun foncé avec la base claire. Les yeux sont noirs. Les pattes fines et les doigts sont brun clair. Le juvénile a les parties inférieures densément tachetées de brun. Jusqu'à sa première mue, il lui manquera la tache rouge de l'adulte. Son chant est une série de gazouillis ténus, doux et clairs, et de courts trilles, avec des arrêts brusques. Pendant l'automne, son chant est plus doux.
Le rougegorge fréquente les terrains boisés, le bocage, les taillis, les forêts, les parcs et les jardins aussi bien dans les régions les plus isolées que dans les villes. La femelle bouge sur de courtes distances après la saison de reproduction, jusqu'à un territoire hivernal proche où elle pourra se nourrir. Le mâle garde le même territoire toute l'année.
Quand il est sur le sol, il prend une posture dressée. Il agite ses ailes et sa queue en permanence. Il vole d'un perchoir bas à un autre en voletant. Quand il est en alerte, il agite et dresse sa queue. On le voit souvent près des habitations. Il entre parfois dans les maisons. Ce sont des oiseaux agressifs, et ils se battent entre mâles d'une façon haineuse, et ces combats peuvent voir la mort de l'un des deux adversaires. Ils sont hautement territoriaux, exposant leur poitrine orange vers tout intrus. Les combats débutent par des coups à l'intrus, donnés avec les pattes et les ailes, ou en délogeant l'oiseau de son perchoir. Ensuite, les deux opposants commencent à rouler sur le sol, et à voltiger l'un face à l'autre en donnant des coups de griffes. Chaque oiseau essaie de clouer son rival au sol. Les combats peuvent durer une minute, une heure ou bien plus.
La femelle construit le nid, en le cachant dans la végétation dense. C'est une structure en forme de dôme, faite avec des feuilles, de la mousse et des plumes, et tapissée de radicelles et de poils. Le nid peut être situé dans n'importe quel endroit où i

l peut s'installer. La femelle dépose cinq à sept oeufs blancs avec des taches rouges. L'incubation dure de onze à quatorze jours, assurée par la femelle qui est nourrie trois fois par heure par le mâle. Les poussins sont nidicoles, nourris et protégés par les parents. Ils quittent le nid au bout de douze à quinze jours après la naissance, et deviennent indépendants à l'âge de trois semaines. Cette espèce produit deux à trois couvées par an.
Le rougegorge familier se nourrit essentiellement d'insectes et de petits invertébrés, mais aussi de petites graines, de fruits et de baies. Il peut fréquenter les mangeoires en hiver.

 

Errepittitta. Troglodyte

 

Troglodytes-troglodytes

 

Nullement complexé par sa taille minuscule, le troglodyte mignon est un oiseau pétulant et furtif qui aime se faire entendre. Dressé sur ses pattes, long bec fin et queue relevée, l'œil sous un sourcil marqué scrute son territoire. Manteau brun sur chemise pâle, le troglo de son petit nom, arpente régulièrement nos jardins. Qui sait observer attentivement repéra sa silhouette ronde. Issu d'une famille de 80 espèces, il est le seul représentant des Troglodytidés en France. Autrefois confondu avec le roitelet huppé, probablement à cause de sa taille, le troglodyte mignon tient son nom de son habitude à fréquenter les cavités.
Bien campé sur une branche ou une souche, sa petite queue relevée, il déclame ses strophes sonores.  Eté comme hiver, ses tit-tit-tit aigus ou dzerr roulés retentissent à l'autre bout du jardin. Son chant est composé de notes claires, audibles surtout le soir et même en hiver.
On l'observe généralement sautillant dans des rocailles et des branchages ou jouant à cache-cache dans des piles de bois.
Le troglodyte est un oiseau remuant et vif qui se faufile tel une souris dans les fourrés.
Avec ses ailes vibrantes, il parcourt de très courtes distances d'un vol en rase-mottes très rapide.
Vers le mois d'avril, le mâle monsieur troglo construit plusieurs nids en boules de mousse dans les racines ou les cavités des berges, des rochers, des arbres ou des rochers. Après avoir visité chacun des nids, madame choisit le plus douillet pour y pondre cinq à sept oeufs blancs tachetés qu'elle couvera pendant une quinzaine de jours. Les jeunes quittent le nid quinze à dix sept jours après l'éclosion et son pris en charge par le mâle. Le troglodyte mignon se nourrit d'insectes vivants, de larves d'araignées, etc. 

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